lundi 5 décembre 2011

Les filles en Aiguilles: Pièce @ Théâtre de la Michodiere

Une jolie femme. Un homme beau. Ce couple semble content, jusqu’à l’arrivée d’une autre femme. L’homme se cache dans une armoire pour éviter cette deuxième femme, son vrai petite amie. Premier mensonge d’histoire. Ensuite, l’arrivée d’un autre homme qui pense que la première femme est amoureuse de lui. Deuxième mensonge. Beaucoup de l’argent est perdu. Un autre mensonge. Plusieurs de frappes aux joues différentes. Une proposition de mariage donnée. Encore plus de complications…mais n’inquiétez pas, le dénouement serai un happy-ending !

Voilà, l’intrigue basic d’une comédie musicale. Que ce soit une pièce ancienne, que ce soit une pièce contemporaine, l’intrigue reste toujours compliquée, dramatique, et surtout amusante. Dans Les Filles en Aiguilles, on trouve à la fois le drame d’une comédie shakespearienne, et l’humour ironique de Molière. En somme, il s’agit d’un couple qui se trouve dans une situation hyper compliqué. La scène commence au lit du couple, où la femme principale avait couché avec son nouvel copain le soir avant. Cette scène arrive encore plusieurs fois, dans laquelle la femme principale apparaît presque nue, avec juste une serviette qui la couvre. Cet aspect de demi-nudité ne m’étonne plus, comme c’est déjà un fait qu’Europe est plus libre avec la nudité, et l’illustration du sexe est moins d’un tabou qu’en Asie ou aux États-Unis.

En revanche, ce qui m’étonnait était l’intrigue avec tous ses coups de théâtre. On rencontre vite tous les personnages et leurs interrelations avec l’un et l’autre. D’abord, il y a la meilleure amie de la femme principale, qui travaille avec lui comme les danseurs exotiques. On apprend ensuite que le mec de la femme principale est, en fait, aussi le copain de la meilleure amie. Puis, on rencontre un voyou puissant, qui est le patron de tous les deux danseurs. Il ne connait pas l’existence du nouvel copain de la femme principale et est amoureux d’elle. Un jour, il le trouve chez la maison de la femme principale. Afin de cacher la vérité au voyou, il s’habille dans une coutume de femme, avec une perruque des bouclées blondes. Après ça, il chante, danse, et parle avec une voix haute comme celui d’une femme pour être plus convaincu.

En engageant les autres domaines d’art, comme la danse et la musique, il était un grand élément de surprise. J’étais très choquée et sa performance m’a fait aux rires. Cet homme déguisé ressemble au personnage principal dans Un Fils à la Patte de Molière, qui mentit aussi d’être chanteur. Je trouve aussi beaucoup plus de parallèles entre ces deux pièces : soit l’amour de triangle entre les deux femmes et un homme, soit le mariage condamné au début, soit la résoudre heureuse suivante à la fin. Voici, une intrigue classique, mit dans une scène contemporaine. Les personnages s’habillent dans les vêtements quotidiens, et les acteurs jouent des rôles qui souvent traversent le domaine des autres arts. En effet, la scénographie donne le sens que l’histoire sort de notre propre vie quotidienne. On n’est pas très loin d’être le couple qui se menti, puis perd et détruit leur l’amant. Il faut réfléchir, et non seulement rire.

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